Pastoralisme
Il fait à peine jour quand sonne l’heure de la traite.
Dehors, le tintement des sonnailles indique que le troupeau s’éveille. Gestes machinaux, répétitifs, rébarbatifs parfois. Les mêmes reproduits pendant huit mois, matin et soir. Une routine inévitable qui ponctue le début et la fin de journée. Un rythme qui rassure et auquel on s’attache.
L’estive est la récompense de l’année écoulée. Un retour à la nature, une bouffée d’oxygène. Loin des commodités d’en bas, parfois difficiles d’accès. Le métier de berger est une passion. Un mode de vie, un parti pris. Au rythme du troupeau.
Vivre du pastoralisme, à défaut de vivre en marge, c’est vivre autrement.